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Full text of "Vocabulaire Chinois-Coréen-Aino : expliqué en français et précédé d'une introduction sur les écritures de la Chine, de la Corée et de Yéso"

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VOCABULAIRE 


CHINOIS- CORÉEN- AINO 


EXPLIQUE    EN    FRANÇAIS 

et  précédé  d'une  introduction  sur  les  écritures  de  la   Chine,  de 
la  Corée  et  de  Yéso. 


INTRODUCTION. 

La  langue  chinoise  a  été,  depuis  une  trentaine  d'années 
surtout,  l'objet  de  grands  travaux  philologiques  qui  ont 
contribué  à  en  répandre  la  connaissance  chez  les  orientalis- 
tes des  principales  contrées  de  l'Europe;  et  déjà  on  a  étudié 
un  nombre  assez  considérable  de  textes  en  cette  langue  pour 
qu'on  puisse  la  comprendre  parmi  les  idiomes  qui  doivent 
servir  de  base  aux  travaux  sérieux  de  linguistique  générale. 
Malheureusement  on  ne  peut  à  beaucoup  près  en  dire  autant 
delà  langue  coréenne,  parlée  dans  la  péninsule  de  l'extrême 
Asie,  ni  de  la  langue  aïno  parlée  par  les  indigènes  des  îles 
Kouriles,  de  Yéso,  de  fcrafto  et  de  quelques  points  de  la  côte 
orientale  de  Tartarie.  On  sait  cependant  que  ces  deux  lan- 
gues ont  conservé  des  traces  d'archaïsme  qui  les  rendent 
intéressantes  au  plus  haut  degré  pour  la  recherche  des  ori- 
gines asiatiques  et  pour  la  classification  ethnographique  des 
peuples  plus  ou  moins  étroitement  alliés  à  la  famille  tar- 
tare. 

A  ce  point  de  vue,  il  m'a  semblé  qu'on  accueillerait  avec 
plaisir  un  vocabulaire  comparé  chinois-coréen-aïno,  rédigé 
d'après  des  sources  originales  et  disposé  suivant  l'ordre 

1 


méthodique,  qui  est  d'une  commodité  incontestable  pour  les 
rapprochements  linguistiques. 

Les  mots  chinois  du  vocabulaire  sont  les  interprétations 
mêmes  des  mots  coréens  et  aïno  que  j'ai  trouvés  dans  les 
ouvrages  qui  ont  servi  de  base  à  mon  travail  :  on  ne  peut 
donc  douter  de  leur  parfaite  concordance  avec  les  mots  des 
autres  langues  que  j'ai  donnés  en  regard. 

Quant  au  vocabulaire  coréen,  il  est  emprunté  aux  sources 
suivantes  :  1°  un  vocabulaire  chinois- coréen-japonais  inti- 
tulé Weï-yu-loui-kiaï1  et  dans  lequel  les  mots  des  trois  lan« 
gués  sont  figurés  en  lettres  alphabétiques  coréennes  ;  2°  un 
glossaire  coréen-chinois  intitulé  Loui-ho  2  ;5°  un  vocabulaire 
coréen-russe,  rédigé,  je  crois,  par  un  membre  de  la  mission 
moscovite  àPé-king;  4°  un  recueil  de  petites  phrases  et  de 
textes  en  coréen  appartenant  à  la  bibliothèque  de  la  Société 
asiatique  de  Londres;  5°  un  glossaire  coréen-anglais  de  la 
bibliothèque  de  la  Compagnie  des  Indes;  6°  plusieurs  frag- 
ments de  textes  originaux  et  surtout  une  belle  édition  chi- 
noise coréenne  du  Livre  des  mille-mots  qui  appartient  à  la 
collection  Stiirler. 

Enfin  j'ai  extrait  d'un  petit  volume  obîong  publié  au  Japon 
sous  le  titre  de  Yéso-Hôgon  ou  Manuel  de  la  langue  de  Yéso, 
les  mots  aïno  que  j'ai  admis  dans  mon  vocabulaire.  Les  tra- 
vaux de  M.  Pfizmaier,  de  Vienne,  publiés  dans  les  Sitzungs- 
berichte  der  K.  K.  Akademie  des  Wissenschaflen  (classe 
philosophico-historique)  m'ont  quelquefois  été  d'un  utile 
secours,  bien  que  j'aie  pensé  que,  dans  les  circonstances 
où  était  entrepris  mon  travail,  il  valait  mieux  extraire  tous 
les  mots  aïno  de  la  source  originale  en  ma  possession,  que 


1  Ce  livre  a  été  re'imprimé  à   Batavia    avec  une  version  anglaise,    par 
les  soins  de  M.   Medhurst. 

2  M.  Hoffmann  a  profilé  avec  succès  de  cet  ouvrage  pour  les  beaux  mé- 
moires (fu'ila    publiés  dans  le  Nippon  de  M.  Siebold  (Part,  vil,  in-folio). 


—  s  — 

de  plusieurs  autres  sources  peut  être  également  recomman 
dables,  mais  dont  il  m'était  souvent  difficile  de  constater  la 
pureté. 

I.    —    ÉCRITURE   CHINOISE. 

L'écriture  chinoise  employée  dans  ce  vocabulaire  est  celle 
que  l'on  désigne  communément  à  la  Chine  sous  le  nom  de 
kiaï-chou  et  dont  on  fait  usage  pour  l'impression  de  tous  les 
ouvrages  classiques.  Dans  quelques  cas  seulement,  pour  les 
explications  des  mots  aïno,  j'ai  employé  l'écriture  cursive 
du  ts'ao*,  dont  s'est  servi  l'auteur  du  Yéso  Hô-gon. 

Je  n'entrerai  pas  dans  de  longs  détails  au  sujet  de  l'écri- 
ture chinoise,  de  nombreux  écrits  sur  la  matière  étant  à  la 
disposition  de  tous  les  orientalistes  qui  voudraient  obtenir 
des  développements  dont  la  présence  dans  cette  introduc- 
tion m'éioignerait,  sans  utilité  pour  la  science,  du  but  que 
je  me  suis  proposé. 

On  me  permettra  seulement  de  présenter  quelques  obser- 
vations sur  le  système  de  composition  des  mots  chinois  con- 
tenus dans  le  vocabulaire  qui  suit  et  sur  le  mode  de  trans- 
cription des  sons  qui  leur  sont  affectés. 

La  langue  chinoise,  en  dépit  d'une  théorie  dont  la  science 
a  fait  justice,  est  au  fond  essentiellement  monosyllabique, 
et  l'on  peut  sans  crainte  revenir  à  la  dénomination  de  l'an- 
cienne école  linguistique  qui,  plutôt  par  intuition  il  est 
vrai  que  par  une  connaissance  approfondie  de  la  question, 
avait  placé  l'idiome  des  anciens  riverains  du  fleuve  Jaune 
dans  une  famille  :! •.; .   ngues  dites  monosyllabiques.  Contrai - 


Eu  chinois  :    ljll|l  ,  Ce  genre  graphique  est  employé  comme  base  dai 


l'écriture  vulgaire  japonaise  ou    2hÂfi>  *%$       ZOÎcou-boun. 


—  4  - 

renient  à  ce  que  veulent  certains  auteurs,  il  faut  constater 
de  nouveau  que  le  monosyllabisine  n'est  pas  seulement 
le  caracfèie  d'une  époque  dans  l'histoire  delà  langue  chi- 
noise, mais  bien  un  de  ses  caractères  les  plus  persistants  et 
les  plus  fondamentaux. 

Un  mot  peut  en  conséquence  toujours  être  représenté  dans 
la  langue  chinoise  écrite  par  un  signe  monosyllabique  dont 
la  prononciation  se  réduit,  dans  la  langue  mandarine  actuelle, 
à  une  consonne  initiale  avec  une  voyelle  ou  diphthongue 
finale.  Il  ne  résulte  pas  de  là  qu'il  soit  impossible  de  former 
en  chinois  des  mots  composés,  dont  l'apparence  est  disylla- 
bique,  mais  on  en  retrouve  toujours  aisément  les  éléments 
monosyllabiques,  comme  dansde  mot  français  arc-en-ciel  on 
retrouve  les  mots  simples  arc,  en,  ciel,  bien  que  ces  trois 
mots  ne  répondent  qu'à  une  seule  idée,  rendue  en  latin  par 
le  seul  mot  iris.  C'est  ainsi  qu'on  emploiera  les  mots  compo- 
sés   f-  <jfe  chan  g -ti  pour  «Dieu  »,  ^Ç   ^  tien-  tze,  pour 

e  l'empereur  »,  mais  seulement  parce  que  le  nom  simple 
«  Dieu  )>  a  pour  équivalent  dans  l'esprit  chinois  un  nom  com- 
posé signifiant  «  suprême  Seigneur  »,  et  le  nom  simple 
«  l'Empereur  »  un  nom  composé  «  le  fils  du  Ciel  ». 

C'est  ce  qui  explique  pourquoi  l'on  rencontrera  parfois 
dans  notre  vocabulaire  des  mots  simples  en  français,  en 
coréen  et  en  aino,  rendus  par  plusieurs  caractères  chinois. 
—  Enfin»  il  est  bon  d'ajouter  que  le  sentiment  chinois  se 
complaît  dans  les  expressions  composées  de  deux  signes 
idéographiques,  et  que  dans  ce  qui  forme  titre,  tête  de  cha- 
pitre, de  paragraphe  ou  de  tout  autre  genre  de  section,  il 
est  de  bon  goût  de  faire  usage  de  ces  composés  bilitères  de 
préférence  à  la  racine  isolée  de  l'idée  qu'il  s'agit  de  figurer 
dans  la  langue  écrite. 

Pour  la  transcription  des  mots  chinois,  j'ai  fait  usage  du 
système  communément  usité  dans  les  ouvrages  de  nos  sino- 


—  5  — 

logues,  et  qui  n'est  guère  autre  chose  que  l'orthographe 
française  proprement  dite.  Je  me  bornerai  donc  à  rappeler 
que,  dans  cette  transcription,  Te  sauf  lorsqu'il  est  suivi  de 
la  consonne  n,  à  la  valeur  de  Ve  muet  français  ou  plutôt  de 
l'allemand  œ.  L'A  final  indique  une  aspiration  légère  qui 
rappelle  une  consonne  de  la  prononciation  archaïque.  Vu  a 
le  son  de  Vu  français  ou  de  Vu  allemand.  —  Un  finale  se 
prononce  comme  dans  les  mots  platane,  urine.  —  Ung  final 
est  nasal  comme  dans  oranG-outan.  —  Quant  à  la  question 
des  sons  musicaux  affectés  aux  divers  monosyllabes,  nous 
ne  pouvons  que  renvoyer  aux  Grammaires  chinoises  où  se 
trouve  développé  ce  grave  et  important  problème  de  la  lin- 
guistique de  l'Asie  orientale. 


II.    —    ÉCRITURE    CORÉENNE. 


L'écriture  indigène,  actuellement  usitée  dans  la  pénin- 
sule coréenne,  est  rigoureusement  alphabétique,  ce  qui  re- 
vient à  dire  qu'elle  se  compose  de  voyelles  et  de  consonnes 
distinctes. 

Cette  écriture  comprend  treize  voyelles  et  dix -huit 
consonnes,  parmi  lesquelles  il  en  est  quatre  qui  ne  servent 
qu'à  figurer  la  prononciation  d'un  certain  nombre  de  mots 
empruntés  à  des  langues  étrangères.  Les  treize  voyelles  sont 
les  suivantes  : 

HAT-  !  ^  A  JLTTiH! 

à        eu      o      où       ou      i      a     ya       yeu    yo     you       é    yé 


Les  quatorze  consonnes,  dont  quatre  augmentées  de  Tas* 
piration,  sont  les  suivantes: 

k       n        t  r         m        p  s       ts  h         ng      k'       t'         p» 

Enfin,  les   quatre  consonnes  destinées  à  reproduire  des 
sons  d'origine  étrangère  sont  formées  ainsi  qu'il  suit  : 


Ajouîons  que  les  mots  coréens  se  tracent  syllabe  par 
syllabe,  en  combinant  les  caractères  qui  les  composent  par 
groupes  de  forme  carrée,  de  telle  sorte  que,  suivant  les  exi- 
gences de  la  calligraphie,  les  lettres  se  suivent  tantôt  de 
haut  en  bas  et  tantôt  de  gauche  à  droite.  11  suffira  d'ailleurs 
d'un  rapide  examen  du  Vocabulaire  pour  comprendre 
aisément  ce  système  graphique  tout  à  la  fois  fort  simple  et 
fort  original. 

III     —     ÉCRITURE   AÏNO. 

Originairement  les  insulaires  de  Yéso  ne  connaissaient 
pas  l'usage  de  l'écriture,  et  il  est  très-probable  que  leur 
langue  n'aurait  jamais  été  écrite  avec  des  caractères  orien- 
taux, si  les  Japonais,  qui  dominent  sur  presque  tous  les 
territoires  qu'ils  occupent,  n'avaient  entrepris  sur  son  sujet 
de  remarquables  travaux  de  philologie  et  de  lexicographie. 

Le  Yéso  Hô-gon  est  de  ce  nombre, et  l'auteur  y  a  fait  usage 
d'un  alphabet  qui  n'est  autre  chose  que  le  syllabaire  japo- 


_  7  — 
nais  connu  sous  le  nom  de  Kata-kana^  et  dont  voici  la  re- 
production : 


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Toutefois,  comme  il  était  nécessaire  de  noter  plusieurs 
sons  de  l'aïno  qu'on  ne  rencontre  pas  en  japonais,  l'auteur  a 
ajouté  à  ce  syllabaire  quelques  signes  accentués  analogues 
à  ceux  que  nous  employons  dans  nos  alphabets  dits  de  trans- 
cription ou  de  linguistique. 


-8- 
Ces  signes  sont  les  suivants  : 

-y0  tou,  composé  du  signe  japonais  tsou  avec  l'accent  dit 
de  renforcement. 

-£  °  tsé,  composé  du  signe  japonais  se,  avec  l'accent  de 
renforcement. 

Un  trait  vertical,  placé  à  côté  d'une  syllabe  ,  et  suivi  du 
caractère  tsou,  indique  que  les  deux  syllabes  ne  doivent 
en  former  qu'une  seule  ou,  en  d'autres  termes,  que  la  se- 
conde doit  se  combiner  avec  la  première,  eu  perdant  sa 
voyelle  finale  *. 

A  part  ces  quelques  particularités,  l'écriture  aïno  se  con- 
forme au  système  général  de  l'écriture  japonaise  kata-kana 
dont  elle  suit  à  peu  près  toutes  les  règles  euphoniques  ; 
c'est  ainsi  que  les^syllabes  tsi  et  si  se  changent  en  tch  et  ch 
devant  les  syllabes  ya,  yé,  yo,  you,  dont  elles  absorbent  Yy 
initial.  De  la  sorte,  on  lira  : 

cha  cho,  chou  —  tcha,  tcho,  ichou, 

Au  lieu  de      si-ya         si-yo,        si-you  —  tsi-ya  tsi-yo,         tsi-you. 

De  même,  suivant  une  règle  orthographique  japonaise, 
le  caractère  tsou,  lorsqu'au  milieu  des  mots  il  est  suivi 
d'une  syllabe  forte,  perd  sa  propre  valeur  pour  prendre  celle 
de  la  consonne  qu'il  précède;  on  écrira  de  la  sorte  kotsou- 
kaba  «  le  genou  » ,  et  l'on  prononcera  kokkaba. 

A  la  fin  des  mots  la  voyelle  ou  est  ordinairement  brève, 
et  même,  dans  beaucoup  de  cas,  absolument  muette. 

D'autres  règles,  de  moindre  importance,  seront  suffisam- 
ment élucidées  par  le  simple  examen  de  notre  vocabulaire. 


1  Ce  trait  a  dans  la  transcription  des  mots  aïno,   une  valeur  analogue  à 
celle  du  point  supérieur  v  dans  les  mots  tibétains. 


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